Le masculin sacré n’est pas quelque chose de tangible : il relève de notre philosophie personnelle, d’une manière d’être et d’appréhender la vie dans un plan vibratoire. Le concepts d’énergie masculine et du masculin sacré œuvre dans le but de tendre vers son Être divin. Celui qui refuse tous les conditionnements et est pleinement en concordance avec son âme originel.
Comme il a été cite dans l'article du féminin sacré, le masculin sacré dépasse le seul genre masculin pour devenir une notion plus universelle, applicable à tout être humain quel que soit son genre ou son orientation sexuelle. Il s’agit alors de développer une partie de soi sous-estimée, complémentaire du féminin sacré.
Les concepts de masculin et d'énergie du masculin sacré sont également ici, distincts.
Il est donc important, sur le plan humain, d'assimilé d'avantage le masculin sacré sous la forme d'une partie d'un potentiel existant en chaque personne au même titre que le féminin sacré. Ainsi, ces deux principes, se retrouvent à part égale en chaque individu. Là aussi, il s’agit non pas d’opposés mais de deux forces complémentaires et entremêlés. Dire qu’un serait supérieur à l’autre ou meilleur que l’autre n'aurait pas de sens.
Il s'agit d'humilité, d'histoire et d'acceptation.
Toutefois, il est inévitable de passé par le sexe masculin c'est à dire l'homme pour clarifier et comprendre le principe du masculin sacré puisqu'il est ici pour l'incarner, au même titre, que la femme incarne le féminin sacré. C'est donc à travers les normes imposées au cours du développement de la gente masculine que le contexte est posé ici .
"Le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle.
Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don."
Albert Einstein
Mathématicien, Physicien, Scientifique (1879 - 1955)
Le masculin sacré peut se définir comme l’essence même de l’homme, ce qu’il est à sa naissance avant tout conditionnement ou impact de son environnement. De façon exhaustives, les qualités qu’on lui attribue sont souvent la force, le respect, la protection, l’action, la bonté et la justice.
Je vais abordé ce concept à travers un récit anthropologique des traditions abrahamique afin de poser mes mots. Cela reste un support pour retranscrire un état d'éveille qui est transmis dans bien d'autres cultures à travers des références et des repères variés, avec toujours en fond commun la même finalité :
l'équilibre intérieur en conscience et en paix
Il appartiendra donc à chacun de transposer les références que je site selon ces repères, afin de voyager vers sa propre compréhension et se qui vibrera en soi. Merci, pour cette longue et si courte lecture, sur un sujet qui ne peux être contenu en quelques lignes. En espérant qu'elles vous enivreront de ressentie et de compréhension jusqu'à la dernière ligne.
Dans le monde des fréquences vibratoires, l'alignement de l’homme se serait déconnecté avec son masculin sacré au même moment où la femme a été détachée de son féminin sacré :
Lorsque le rapport entre les deux sexes est passé d’égalité à subordination.
Cela peut correspondre au moment où il a été choisi, que “Dieu” était un homme. Le moment ou la gente masculine a pris conscience de sa plus grande force physique et de sa capacité à l’utiliser pour détenir la grandeur du pouvoir Féminin. Depuis ces événements, les hommes se sont imposé par une force dominante transversale et semblent toujours en quête de plus de pouvoir dans l'oublie de leur masculin sacré.
Pour remonter plus loin dans l'histoire de la déconnection, je vais reprendre une figure emblématique du mouvement féministe contemporain pour illustrer mes propos. Ainsi, dans leur lutte pour l'égalité des sexes, les féministes ont adopté la légende de Lilith et utilise son image comme porte flambeau de leurs reconnaissances. Contrairement à Ève, que la Bible présente comme ayant été conçue à partir d’une côte d’Adam afin qu’elle lui soit dépendante et serviable, Lilith aurait été formée à partir d’argile comme Adam et serait donc son « égale ». Ce qui placerait la femme dans un statut, non plus de subordination mais dans une parité de traitement et d'égalité face à l’homme.
Dame Lilith
Dante Gabriel Rossetti Britannique
Henry Treffry Dunn Anglais
1867
La plaque Burney (période paléo-babylonienne), considérée comme une représentation de Lilith.
British Museum, Londres
Lilith (en hébreu : לילית « la nocturne ») qui trouve son origine dans le panthéon de la mythologie suméro-babylonienne est devenu dans la littérature juive mésopotamienne une divinité démone dévoratrice aux attributs masculins . Dans ces récits juifs qui se répandent au Moyen Âge, Lilith est présentée selon la satire de l’Alphabet de Ben Sira (texte médiéval écrit entre 700 et 1000 de notre ère), comme la première femme d'Adam, avant Ève. Un texte dans lequel, la responsabilité d'Adam dans la chute de l'humanité de l'Eden, est d'avantage partagé avec celle de Lilith. L'idée fait mouche en s'opposant au concept dictée du catholicisme dans lequel la responsabilité revient à Eve. Dans la Bible, celle-ci cède au serpent tentateur du mal, qui serait lui même en réalité Lilith associé à Lucifer. Dans cette version, la gente féminine est doublement pècheresse. De la, une femme ne peut prétendre au statut de prêtre dans la bénédiction et se doit de prier d'avantage pour l'absolution des pêchés. Lilith très peu citer dans cette ouvrage apparait dans le livre d'Ésaïe 34 et 35. Il s'agit d'une prophétie relatant la futur destruction d’Édom, la descendance d'Esaü. Il y est décrit un peuple tanto qualifié de sage puis de rebelle pour avoir refusé à Israël le passage sur son territoire, lorsqu’il sorti d’Égypte. Dés lors, Édom sera considéré comme une terre rouge de solitude, habité par des bêtes sauvages et par Lilith. La prophétie dit que Edom sera détruite par la colère de dieu et oublié de l'histoire.
(rf: Pétra en Jordanie)
Dans le Talmud babylonien aussi appelé Talmud Bavli, est l'un des deux talmuds existants compilé autour du VIe siècle de notre ère au sein de la diaspora juive du Moyen-Orient, Lilith est décrite comme une séductrice.
Dans Le Zohar, l’œuvre maîtresse de la Kabbale, rédigée en araméen, Lilith est un démon femelle qui pousse les hommes à fauter, nommé succube, elle visite les hommes pendant la nuit. Au même titre, il existerait le démon mâle qui apparait aux femmes dans des rêves nocturnes ou des fantasmes, nommé incube.
Une étymologie populaire relie le nom de Lilith à la racine hébraïque laylâ « nuit ». Cette mauvaise étymologie fut d'elle la première démone de la nuit. La plupart des traductions modernes ne disent pas Lilith, mais optent pour des expressions générales comme « oiseaux de nuit » ou « hibou ». Son image est associé à celle qui voie à travers l'ombre. Cependant, Lilith est d'avantage la forme hébraïque de l'akkadien lilītu(m), féminin de lilu(m), un emprunt au sumérien líl qui signifie vent. Ainsi Lilith est à l'origine, liée au vent et à l'air.
Si on accorde du crédit au récit de la création d’Ève, on ne peut balayer d’un revers de la main l’apparition dans les premiers chapitre du livre de la Genèse (Genèse 1 :27) , une différenciation entre une première évocation de la création de l’homme « et » de la femme à partir de l'argile et une deuxième (Genèse 2 :21) , l’épisode de la création d’Ève, à partir d’une côte d’Adam. Figure biblique oubliée dans le christianisme, Lilith est peu présente dans les textes chrétiens antérieurs au XVIe siècle, ou transformé en démone mère des enfers, c'est la naissance des sorcières. Une dès mention notable, est celle d'un texte de Saint Augustin qui la considère comme une illusion des hommes et la diabolisation d'une partie de la femme.
Ainsi, à la croisée de plusieurs traditions religieuses, la figure de Lilith semble concentrer avant tout, les préjugés, les peurs et les désirs rencontrer par l'homme face à la femme.
Le pouvoir de la douceur créatrice et envoutante qui se complète à la force brute de la réalisation.
Ce sont donc, les mêmes énergies rencontré par Adam à l'origine de leurs créations. La légende juive raconte que Adam insatisfait de l'ascendant sensuelle de Lilith sur lui, qu'il ne peut contrôler, se plaint à Dieu qui lui créa Eve. Plus docile, Eve était à même de mieux le servir. Lilith quitta l'Eden pour d'autres mondes et refusa d'y retourner, elle fut donc maudite et condamné à des châtiments. Ainsi, Lilith n'est pas seulement la première femme, elle est aussi le premier monstre, l'origine du "monstrueux féminin". Elle abandonne Adam pour avoir refusé de s'allonger en dessous d'elle pendant les rapports sexuels. Face à cette opposition considéré par Lilith comme le signe d'un manque d'égalité, elle fit abstinence. Pour finir par s'enfuir, ne souhaitant jamais revenir.
Adam représentant de l'ordre et gardien du cadre, refusa l'originalité de la créativité de Lilith pour cédé à la facilité. D'autre part, Lilith abandonna Adam, sans affirmer sa douceur dans l'expression de ses sentiments dont elle est reine et fuit dans l'oublie.
On parle ici, du premier refus d'humilité, de l'acceptation de la différence, de la compréhension, de la communication , de la complémentarité et de l'égalité . La séparation est née:
La symbiose du "partager ensemble" se divise.
De la, semble se crée le péché originel par "la pomme d'Adam". Une cassure de la complémentarité de l'homme et de la femme comme la division de l'énergie du masculin et du féminin sacrés en chacun selon l'arbre de la co-nnaissance : du Bien et du Mal, l'air de la dualité.
Le péché originel qui priva l'humanité de l'infinité complétude du paradis.
La perte du partage de l'énergie sexuelle dans son instance de divinité.
Lilith, féminine centrale de la démonologie juive héritée des civilisations mésopotamiennes, poursuit, depuis les débuts de l’écriture, soit quatre millénaires avant J.-C., une des plus longues carrières dont puisse se prévaloir une représentation de la féminité. Encore peu connue, la figure mythique de Lilith jouit depuis une quinzaine d'années, d’un renouveau d’intérêt dans des écrits féministes aux Etats-Unis, en Israël et en France. Elle apparaît comme un symbole du démonisme attribué à la nature féminine et comme un emblème de la rébellion des femmes contre l’ordre patriarcal.
Aujourd'hui, Lilith permet aux féministes de mettre en avant l'image de la femme libre et indépendante qui résiste au patriarcat. Elle propose aux féministes d'avoir une déesse qui donne de la légitimité à l'expression de l'individualité dans un monde qui étiquettent les femmes, considérant leurs propres besoins, comme égoïstes ou narcissiques. Par ailleurs, Lilith est en recherche de reconnaissance et de respect, comme elle cherche à assumé ses désirs sexuels entre la tendresse et la femme sauvage. La lecture féministe du mythe de Lilith invite donc à déconstruire les injonctions sociétales qui pressent les femmes à rester à leur place, en canalisant leurs désirs et leurs besoins selon un conditionnement. Ici, Lilith est à la fois une figure de force et une figure de sagesse. Le personnage, difficile à catégoriser, comporte plusieurs facettes dans lesquelles chaque femme peut s'identifier.
De nos jours, pour tenter de rivalisé avec les hommes, les femmes ont copié l’image donnée de la masculinité avec également une volonté de pouvoir. Elles font usage de la force, de la manipulation et parfois même elle font preuves d'absence d'émotions. Les rôles s'inversent et on voit apparaître des films ou la femme est une héroïne "badass" qui affirme une force physique égale à l'homme. Elle semble même se passer de celui-ci devant les obstacles ou l'accomplissement de leurs défis... pour ne pas dire, donner l'illusion de les surpasser.
Cette guerre des sexes, depuis qu’elle a commencé, détache hommes et femmes
de leur masculin et féminin sacrés.
Aujourd’hui, plusieurs paramètres sont à prendre en compte pour comprendre le flou autour du masculin en général et du masculin « sacré » en chaque individu. Les lignes bougent entre les hommes et les femmes, ce qui jette le trouble et alimente une certaine confusion chez les un comme chez les autres. Le premier constat visible est un renforcement du féminin sacré chez les femmes qui, par effet de ricochet, entraine une perte de repère et une remise en question de la masculinité chez l’homme.
Mis à mal, les hommes deviennent à leur tour sensible face à la remise en question de leur rôle et de leur statut dans la société. De plus en plus démunie d'une forme de contrôle, comme de l'image du sauveur ou celui du pilier familiale, tel qu'il à été imposé par les codes d'autrefois, les repères se disloques pour laisser apparaitre du nouveau encore flou. Un flottement qui trouble et qui questionne. Les hommes aujourd'hui ne peuvent plus se mentir et n’arrivent plus à se satisfaire d’une carrière, du rôle du fort, brut et insensible.
Tout comme les femmes, ils cherchent à leur tour un nouveau sens plus profond à leurs existences, c'est l'heure du réveil ! Ils demandent à être reconnu pour qui ils sont vraiment. A s’ouvrir sur ce qui compte réellement pour eux et développe à l'intérieur d'eux une envie de se réaliser, tout en exprimant leurs sentiments et leurs émotions, loin des conditionnements transmis de génération en génération.
Le masculin voit les femmes se serrer les coudes, la sororité prendre une importance grandissante et les valeurs du féminin sacré revenir fortement. Cependant, ces mécanismes encore peu ou pas démocratisés au sein des hommes, poussent beaucoup d'entre eux vers un isolement souvent vécu comme complexe et met en lumière leur grande dépendance à avoir une compagnie féminine flatteuse et serviable, qui comble le vide de leur part manquante. Dans un grand nombre de cas, l'isolement est une étape subi et rarement choisi. Pourtant, celle-ci, semble nécessaire pour accepter de déconstruire une identité et partir à la recherche de nouvelle norme, plus à l'écoute d'un masculin sacré au delà des transmissions sociétale. D'autre part, l’image de l’homme de plus en plus mise à mal pour sa domination passé poussent certains d’entre eux à lutter contre les généralisations abusives et de soutenir les femmes dans leurs combats d'égalité. D'autres encore, se féminisent et changent de sexe, quand à l'inverse certains idolâtrent un certain esthétisme du corps des hommes, tel le complexe de narcisse, ne se sentant plus complémentaire à la femme juger trop dur et différente, voir dangereuse et agressive à leur tour.
Les hommes changent et ne trouve plus leur épanouissement et leur équilibre dans le modèle du masculin d'autrefois sans avoir de modèle aujourd'hui. Démuni de leur pouvoir face à des femmes plus autonomes, libre de travailler ou de partir, le contrôle s'échappe. Troublé, fragilisé et devenu sensible, à leur tour leurs âmes semblent rechercher avant tout aujourd'hui, l’amour et la tendresse tout en traversant une phase éprouvante de perte de repères. Une période difficile ou l'égo se bat pour essayer dans la majorité des cas de maintenir une attitude, qui autrefois fessait leurs valeurs.
Oui ! Le masculin et l'énergie du masculin a du plomb dans l’aile, mais c’est surtout l’équilibre entre deux polarités qui fait défaut et génère un masculin trop souvent déconnecté, désaxé, décentré parfois violent ou encore oscillant entre phase de dépression, de besoin, de doute, de fermeture, d'amour et de profonde incompréhension. Il faut garder à l'esprit que le nouveau est à construire. On pourrais dire également que l'être originel est à libérer de ces conditionnements post monarchiques.
Si le masculin sacré est aussi déconnecté de chacun, c’est parce qu’il a été altéré à l'origine de l'écriture, mais aussi et surtout parce que notre société a construit des diktats patriarcaux empêchant le masculin sacré de s’exprimer. Un héritage, qui aggrave la difficulté pour les hommes à s’incarner en tant qu’homme complet et surtout authentique dans sa singularité. Aujourd'hui, une masculinité dénaturée et déformée s’impose dans la conscience collective comme la norme. Pourtant, le temps du changement de repère semble frapper à la porte des hommes comme des femmes.
La société et ses conditionnements sont donc les premiers et principaux freins: forgés sur une base patriarcale sous laquelle nous vivons tous depuis des siècles. Se défaire de ces normes n’est pas aisé, d’autant que l’environnement n’est pas adapté aux esprits hors normes pouvant être qualifiés de divergents. Ainsi, nous vivons une société qui pousse les hommes à s’éloigner de leur essence divine en adoptant l’attitude d'une masculinité que l'on peut qualifier de " conditionné comme fausse ".
Pour caricaturer, l'environnement a tendance à valoriser des comportements et caractéristiques considérées comme "viriles". C'est à dire, avoir du pouvoir, de l'argent, être puissant, dur, contrôler, faire preuve de domination mais aussi de distance émotionnelle, de froideur, de force physique… Un masque conditionné par divers modèles extérieurs. Ainsi, dès le plus jeune âge, le monde nous enseigne une vision fausse de ce qu’est l’autorité et la force. Que ce soit au travers des films, des dessins animés, des livres, des musiques et multiples autres supports, la fausse masculinité prend la forme d’un super-héros invincible, qui écrase tout sur son passage par une force supérieur et dominatrice. L’homme se croit alors obligé de correspondre à cette image pour avoir de la valeur aux yeux des autres et vie de culpabilité si il ne peut renvoyer cette image. Il imagine qu’il n’aura aucune crédibilité en agissant différemment. Il se déconnecte alors de son cœur et intègre inconsciemment énormément de réflexes négatifs.
Chez la gente masculine, plusieurs signes peuvent vous indiquer que votre masculin sacré est endormi, en particulier dans vos rapports aux autres. Par exemple:
Il ne faut pas négliger également, les barrières internes: même avec énormément de bonne volonté, les processus de déconstructions ne sont pas simples. Réussir à effacer des années d’éducation parentale comme sociétale peut être long et laborieux. Parfois, ce qui est considéré comme naturel revient au galop !
Un écart entre ce que l’on considère aujourd’hui comme des manifestations du masculin et le masculin sacré a conduit à ce que de nombreuses personnes, quel que soit leur genre, perdent la connexion avec cette énergie sacrée, créant de fait un déséquilibre important, qui peut se ressentir de multiples manières, notamment dans les relations amoureuses.
Il est important de noter que notre société comporte peu voire pas de modèles de masculin divin: la masculinité est forgée par imitation du père, du grand-père, ainsi que d’autres hommes de l’entourage servant de repères, ce qui rend les récentes générations encore porteuses du conditionnement du patriarcat et d'un cercle difficile à briser. Ces traces bien encrées continuent à s’infuser sournoisement dans notre quotidien et parasite nos systèmes relationnels et comportementaux à notre insu. Ils exacerbent la confrontation à la réalité de la violence polymorphes du masculin contre lui-même mais aussi contre le féminin. Comprenons bien que les hommes sont les premières victimes du patriarcat, avec un ressentie amplifié de nos jours.
Voici quelques caractéristiques qui relèvent d'une masculinité biaisée et déformer. En tant qu’homme honnête avec vous même, vous vous reconnaitrez de prés ou de loin dans un ou plusieurs de ces thèmes, car vous portez probablement actuellement, comme chacun d'entre nous, un visage qui empêche le premier pas vers le travail indispensable pour vous aligner à l' énergie de l’homme divin.
La recherche d’un pouvoir toujours grandissant est un élément central et omniprésent de la fausse masculinité.
Les hommes ont tendance à l'insatisfaction et l'envie. Ils sont habitué dès l'école à se comparer aux autres: leur vision est verticale, faite d’êtres supérieurs et inférieurs et leur but est d’être constamment en haut de l’échelle, de faire mieux que tout le monde. Une légitimité d'être qui l'ont est avec se que l'on a, deviens difficiles dans l'esprit de chacun. Avec tout ce que la société inculque aux hommes depuis leur naissance, un sentiment de supériorité ou d'infériorité naît chez beaucoup d’entre eux. Gouvernés par l’égo, ils accordent une grande importance aux statuts dans la société, à la reconnaissance de leur pouvoir ou de leur savoir. Être influent ou populaire est le signe d'une approbation extérieur qui rend valable.
Une vision inconsciente réductrice des femmes et une vision matérialiste.
Lors d'une rencontre, avant de voir les femmes comme des êtres émotionnellement différents, l'homme est centré uniquement sur la tentation de les séduire ce qui le pousse à nier les ressenties de la femme pour assouvir ces fantasmes cachés. Son attention est porté généralement sur les attributs physiques, l'intérêt de la femme pour lui et la facilité à la séduire, ce qui la dépossède de son identité. Il peu également penser inconsciemment à la place de la femme et croire qu'il sait se qui est bon pour elle sans lui demander son point de vue, comme s'il s'agissait d'une attitude normale qui ne doit être remise en question. De même, l'homme à la difficulté de communiquer avec une femme sans avoir un désir sous jacent ou un objectif. Quand il perçoit que celui-ci ne peut être atteint, il considère qu'il s'agit d'un manque de désir pour sa personne et ne s'intéresse plus à la femme comme interlocutrice à découvrir, car en réalité, elle était convoitée pour un objectif précis.
Le côté matérialisme est également visible à travers l’avidité de l’argent et la sensation de manquer. Car, celui-ci est dans notre société synonyme de pouvoir.
Le sexe est souvent vécu de façon compulsive et récréative. Influencé par l’univers du porno, la vie sexuelle se résume à une question de « chair » sans réel sentiment pour son partenaire, étant parfois même considéré comme un moyen de compenser des manquements de la vie quotidien . On retrouve également l’idée et le besoin de performance, toujours dans l’optique d’être le meilleur.
D'autre part, l’idée qu’il faut “être un dur”, “être un homme viril, un vrai”, ou d’autres idées reçues de ce type, pousse les hommes a avoir une forte propension à cacher leurs émotions, voire à les refouler, à les nier pour être "un dur". Ils n’ont pas le droit de pleurer, n’ont peur de rien et ne ressentent rien (ou du moins c’est ce qu’ils croient laisser transparaître). De même, lorsqu’ils ressentent quelque chose, ils ne le disent pas. C’est le cas de l’amour par exemple, ou les “je t’aime” peuvent être très compliqué à dire.
Le mode opératoire de la fausse masculinité est davantage la force (physique principalement, mais aussi mentale), la violence et l’intimidation.
Beaucoup hommes ne se préoccupent pas de leur atteinte sur le monde et considèrent qu’ils peuvent dominer tout ce qui est à leur disposition et que cela leur est dû (femmes, animaux, ressources, etc.). Ils aiment intimider les autres, surtout les plus faibles. Chaque homme est le bourreau ou la victime d'un autre. Ils croient que la peur et la violence est le seul moyen de s’imposer.
Ce portrait brut et caricatural de la masculinité exposé ici à été imposé comme référence et transmis de génération en génération. Il est alors aisé de comprendre, pourquoi beaucoup d'hommes, face à ce portrait peut flatteur, sont dans une forme de déni d'acceptation. Cependant, d'une manière plus marquée ou du autre, le conditionnement à une fausse masculinité vie en eux. C'est pourquoi, se reconnecter à son masculin sacré peut être compliqué . Dans la conscience collective, cette masculinité déformée domine et est incrustée profondément. Ce schéma est donc reproduit par beaucoup d’hommes consciemment de façon légitime ou inconsciemment.
Cette fausse masculinité empêche de s'épanouir pleinement et détériore la création de relations profondes . Elle impacte négativement le monde, tout comme la paix intérieur. Vivre uniquement dans une masculinité biaisée, c'est passez à côté de l’authenticité: l’authenticité de la relation avec soi-même puis avec les autres. Finalement, c'est être en train de rater le bonheur, de se sentir en sécurité et d'être aimer pour qui l'on est …
Beaucoup d’homme, souffrent secrètement depuis longtemps de cette image d’insensible qu’ils doivent tenir. Comme une douleur à laquelle on s'habitue au lieu de l'écouté pour l'adoucir. Ils ressentent souvent au plus profond de leur cœur un râle bol et le besoin de s'autoriser à être plus vulnérable, plus vrai, plus simple, plus humain… mais ils ne peuvent relâcher la pression par la peur d'être dominer, du regard des autres ou de ses propres normes intérieur et s’épuisent dans un rôle néfaste qui ne correspond pas à leur vraie nature.
Si l’homme décidait de vivre pleinement son masculin sacré, il pourrait véritablement changer le monde. La véritable force ne réside pas dans l’oppression, mais dans la protection.
Quand l’homme utilise enfin sa puissance au service de la terre,
il en devient un gardien.
Véritable héros de demain, l’homme reconnecté à son masculin sacré est celui qui préserve, qui valorise, qui honore, qui se place du côté de la justice… L’homme reconnecté à son masculin sacré n’a plus besoin de prouver sa puissance, car elle émane naturellement de son être par le respect. Capable de briller sans éteindre les autres, il n’est plus dans une interminable recherche de succès, qui au final, laisse quand même une insatisfaction impalpable car il ne s'agit que d'une image pour plaire aux autres loin de la paix intérieur. L'idée est d'avantage d'avancer dans la vie avec une totale confiance qui guide chacun de ses pas sans pour autant tombé dans "l'égo spirituel". Le "ya qu'a, faut que" donneur de leçon.
Les archétypes du masculin sacré sont des modèles symboliques qui représentent différentes facettes du masculin sacré. Chaque archétype incarne des qualités spécifiques que nous pouvons cultiver en nous-mêmes pour développer notre masculin divin. Voici quelques-uns de ces archétypes les plus courants :
Le guerrier symbolise le courage, la détermination et la capacité à se tenir debout pour ses valeurs. Cet archétype nous encourage à faire preuve de résilience et à prendre des mesures courageuses pour atteindre nos objectifs à travers les avantages et inconvénients de chaque choix. Pour développer le guerrier intérieur, nous pouvons pratiquer des activités qui renforcent notre confiance en nous et notre détermination, comme les arts martiaux, la danse ou l’entraînement physique.
Le roi représente la sagesse, le leadership et la responsabilité. Il incarne la capacité à prendre des décisions éclairées et à guider les autres avec écoute et bienveillance. Développer le roi intérieur implique de cultiver la sagesse personnelle, de devenir un modèle positif pour les autres et de prendre des décisions justes et équilibrées qui tiennent compte de soi comme des autres.
Le sage est associé à la connaissance, à la réflexion et à la spiritualité. Il incarne la quête de la vérité et l’exploration des profondeurs de son être. Développer le sage intérieur nécessite une pratique régulière de la méditation, de la contemplation et de la recherche de la sagesse dans les enseignements spirituels ou philosophiques comme dans l'apprentis-sage de ces expériences personnelles.
L’amant est lié à l’amour, à la sensualité et à la connexion émotionnelle. Il encourage l’expression de l’amour inconditionnel et la capacité à établir des relations intimes et authentiques. Développer l’amant intérieur implique de cultiver l’écoute attentive, la sensibilité émotionnelle et l’ouverture à l’amour dans toutes ses dimensions.
Développer son masculin sacré est un long chemin, qui passe par la remise en question de croyances et de réflexes que l’on pense souvent immuables. Éveiller et renouer avec son masculin sacré est un cheminement qui peut prendre du temps et n’est pas toujours facile. Il faut parfois désapprendre, déconstruire, lutter contre soi, mais finalement, avec un masculin sacré plus fort, on gagne en confiance en soi, on trouve un équilibre émotionnel, on se connecte à notre guerrier intérieur, on décuple notre volonté, on améliore son autodiscipline et notre esprit est plus clair. Ainsi, se connecter avec son masculin sacré peut avoir de nombreux bienfaits dans tous les aspects de la vie. Voici quelques-uns des avantages potentiels :
Travailler sur son masculin sacré est une pratique quotidienne, qui passe par de très nombreux gestes, pensées ou rituels tout au long de la journée.
L’homme au masculin sacré utilise sa force naturelle et la développe pour faire le bien,
développer le beau et est connecté à son cœur. Le masculin sacré cherche à mettre en lumière
des aspects plus spirituels dans ces actions et ces gestes,
tel un homme qui vibre la paix avec ses émotions et sa vulnérabilité.
L’homme devenu divin en se reconnectant à son masculin sacré, prend conscience que sa force peut être utilisée pour changer le monde : il met sa puissance à profit pour les autres, passant de l’oppression à la protection.
Atteindre ce but permet également davantage de sérénité, puisque l’homme divin n’a plus besoin de prouver sa valeur ou faire sa place : elle émane de lui naturellement par sa joie et sa créativité incarnées . Il ne cherche plus à être le premier, on le place en premier par ses talents, sa sagesse et son humilité.
On dit que les femmes cherchent la masculinité chez un homme, on parle bien évidemment de la masculinité authentique du masculin divin: elles cherchent un homme dont la force est tournée vers la vérité, le bien, plutôt que la fausse masculinité dans l'opposition destructrice.
Le masculin sacré est aussi l’énergie de la concrétisation. Il est indispensable au passage à l’action. Nous avons tendance à penser longuement nos projets, à l’envisager sous toutes les coutures, à les perfectionner chaque jour un peu plus… mais sans jamais les mettre en œuvre !
Cette attitude s’explique généralement par un manque de confiance en soi. Par peur de l’échec, on préfère ne rien tenter, plutôt que de prendre le risque de ne pas y arriver, ou encore de prendre le risque du succès. Très souvent, le perfectionnisme extrême cache de nombreuses craintes et blessures.
Trop penser n’est pas la meilleure solution pour avancer. La réflexion ne doit pas empêcher l’action ni même la repousser indéfiniment. Il ne faut pas oublier que le seul moyen d’atteindre ses objectifs est bel et bien de vivre dans le réel, et non dans son monde intérieur, aussi riche soit-il…
Se reconnecter à son masculin sacré est un moyen intéressant de reprendre le contrôle de son existence. Véritable bouclier contre la procrastination, le masculin sacré permet de développer la part de soi-même la plus téméraire, celle qui ose, celle qui tente, celle qui sort de sa zone de confort… Le masculin sacré est indispensable pour décrocher ses rêves les plus fous à sa mesure.
La première étape pour ramener son masculin sacré tel qu'il était à l'origine, est de se comprendre et de se rencontrer dans ces parts d'ombre. En tant qu’homme, le retour au masculin sacré n’est pas chose facile. Il est cependant possible de cheminer vers cet objectif en optant pour un travail progressif de déconstruction des schémas transmis qui impact inévitablement les attitudes. Voici quelques conseils pour abandonner la fausse masculinité au profil de sa véritable essence.
Cultiver le masculin sacré ne se limite pas à la connaissance des archétypes. Chez les hommes, on considère en général qu’il faut s’efforcer de se reconnecter, à son rythme, à la douceur avec soi et à son cœur. Accepter aussi d’être vulnérable et de pouvoir faire des erreurs. Avancer vers le masculin sacré passe aussi par se détacher du regard d’autrui et dans le même temps, être vigilant dans sa manière de considérer l’autre, essayer de ne pas manipuler pour comblé ses vides et ne pas juger mais plutôt d’accueillir. Ce retour à l'être divin, loin des conditionnement n'est jamais acquis et nécessite un travail quotidien qui demande une attention consciente et une pratique régulière.
Voici quelques conseils pour rester connecté à votre masculin sacré :
Voilà des opportunités concrètes, qui ouvrent la porte à une diversité de point de vue qui permet de nourrir sa transformation et envisager un impact collectif .
Du côté des femmes, travailler leur énergie masculine sacrée, passe aussi par s’interroger sur sa conception du masculin et les croyances qui y sont associées. Vous pourrez aussi chercher votre guerrier intérieur, celui qui protège votre âme et vous apporte confiance, courage, volonté et fierté. L'homme n'est pas votre sauveur et la tendresse comme la douceur n'est pas à l'extérieur de vous, mais de vous à vous.
Les femmes aussi subissent certaines injonctions sociales. Depuis toujours, on enseigne aux femmes la discrétion. On leur demande d’être sur tous les plans, sans jamais vraiment rester sur le devant de la scène… Agissant dans l’ombre, elles sont indispensables au monde, mais n’osent que rarement accepter et revendiquer leur véritable valeur.
De nombreuses femmes souffrent du « syndrome de l’imposteur », pensant ne jamais être assez légitimes, même lorsqu’elles excellent dans un domaine. Elles ont alors tendance à se restreindre elle-même et saboter inconsciemment leur propre réussite.
Dans l’imaginaire de tous, la femme représente la douceur ou encore le réconfort. Si ces qualités sont effectivement liées à l’énergie féminine, elles sont souvent mal comprises et interprétées par la majorité des gens. La douceur n’est pas synonyme de docilité. Il est tout à fait possible d’être à la fois ferme et bienveillant. Il est même indispensable de savoir imposer ses limites pour rester en bonne forme mentale, et éviter d’en arriver au burn-out. S’oublier au détriment des autres n’est pas une solution. Beaucoup de femmes se sentent responsables du bien-être de ceux qui l’entourent, au point d’en oublier l’essentiel : veiller sur elle-même pour assurer leur propre bien-être.
La reconnexion à une part de masculin sacré chez la femme est un excellent moyen d’apprendre à occuper enfin l’espace et prendre soin de soi. Sans oublier que le masculin sacré est une énergie qui s’impose de manière saine et équilibrée. Il n’est jamais question d’agir avec violence, fraqua ou d’écraser les autres pour exister. Au contraire, le masculin sacré fait appel à la sagesse. L’homme et la femme ayant tout deux développé leur part de féminin et masculin sacré sont capables de faire preuve de compréhension et de communication non violente et viennent chacun compléter les deux parties d’un même puzzle.
Qui suis-je en tant qu’homme? Compagnon, ami, père, frère, amant ?
Quelle est ma relation aux femmes, à la femme ? Aux autres? A la nature ?
Quel est mon rapport à la sexualité ? qu'ai-je vraiment envie de ressentir ?
Quel système de pouvoir est-ce que j’entretiens ?
Quels conditionnements et/ou addictions ( tabac, alcool, violence, sports, sexe…drogues…) ?
Qu’est-ce que j’aimerais changer dans mon comportement ? Et comment pourrai-je m’y prendre ?
Mon corps et moi ? Comment va t'il réellement ?
Mon énergie: comment est-ce que je me nourri ?
Ma créativité ? est-elle explosive, en berne…? Qu’est-ce que tout cela dit de moi ?
N’est-il pas urgent de rencontrer nos différentes facettes d’homme et de nous ouvrir à un masculin plus complet? D’envisager une possibilité d’homme enraciné, sensible, plus conscient de ses responsabilités, soutenu par ses pairs et relié à sa lignée?
Il est grand temps, de (re)trouver le sens profond d’être un homme, de renouer la parole avec à ces actes et de redécouvrir la beauté qui découle de cet alignement. La rencontre du masculin sacré se fait d’abord en soi en récupérant notre propre énergie, notre pouvoir et notre sexualité.
Elle passe par la clarification de notre système de pouvoir: oser être soi, s’affirmer dans la vie de tous les jours par la tendresse, retrouver de la fluidité et prendre le risque d’utiliser notre puissante énergie du masculin sacré comme carburant pour notre créativité. Eveiller notre potentiel en totalité n’est possible que si nous canalisons et conscientisons nos ombres et nos forces profondes, en les équilibrant avec notre conscience.
Le masculin accède à sa dimension sacrée dans l’équilibre dynamique entre puissance et conscience.
En complémentarité, la part féminine en nous constitue la racine et la véritable base de notre noblesse intérieure. Sans ce contact avec notre racine, nous sommes incapable d'ériger notre verticalité masculine. C’est de cette fusion des deux polarités en nous et en ouvrant un canal d’énergie « neutre » qu’elle se construit, mêlant harmonieusement «notre force guerrière et la gentillesse de la grâce».
Le chemin de vie d’un homme et la voie des masculins sacrés peuvent se rejoindre et s’harmoniser. Nos quotidiens, chargés de nos mémoires et d’intentions devenus inutiles, peuvent aussi être habités par notre volonté de vivre en toute authenticité et sincérité dans le respect de l’autre et ainsi mettre nos actes au service de la vie qui nous traverse.
La priorité urgente et impérative serait donc de ramener ce masculin en soi dans son axe, d’apprendre à recréer une connexion de qualité avec ses émotions, arrêter de se mentir, développer son ressenti corporel, redonner du sens à son identité, ouvrir sa conscience à plus grand que soi et à activer une circulation d’énergie dynamique et équilibrée entre nos énergies opposées.
A se titre, se reconnecter à son masculin sacré est sans aucun doute un cheminement profond et indispensable au bien-être. Cependant, si la souffrance des hommes est reconnue aujourd'hui, il est tout à fait évident qu’elle n’est pas assez importante, pour les mobiliser en masse et déclencher une remise en cause collective significative. Seuls quelques milliers d’hommes au travers de groupes de parole ou de cercles de travail sur le masculin ont vu le jour cette dernière décennie. Si certains hommes s’éveillent doucement à leur masculin sacré, d’autres se limitent encore à la fausse masculinité et semblent avoir des difficultés à identifier clairement leur malaise. Des freins persistent à s’engager durablement dans un processus de changement de comportement. On voit beaucoup d'entre eux, avoir du mal à créer et à maintenir un lien positif, respectueux, écologique, éthique avec eux-mêmes ou avec leurs semblables, ou encore d'entretenir un lien profond avec la nature. De fait, la seule alternative qui s’offre à nous, est de continuer à sensibiliser les hommes un par un. De leur faire prendre conscience que c’est leur engagement persévérant à changer des comportements archaïques qui sera à la base de la «rénovation» de leur masculin sacré.
Très liés et très complémentaires le masculin sacré et le féminin sacré se développent en réalité ensemble: développer l’un sans penser à l’autre ne vous comblera pas à l’échelle globale dans votre vie.
Le monde a besoin des deux pour fonctionner et ils ne peuvent se cultiver l’un sans l’autre.
Le masculin sacré, l’énergie des bâtisseurs et entrepreneurs, permet de concrétiser les idées. C’est l’énergie du mouvement, mais aussi une façon de s’ancrer, d’être un pilier fiable notamment pour l’énergie féminine et les femmes. Le féminin sacré, réfléchi et créatrice mais aussi dissipé, utilise donc le masculin sacré pour s’ancrer et permettre la réalisation concrète de ses idées abstraites et volatiles.
Comme tout concept mystique, le masculin sacré est sujet à débats et questionnements.
Aujourd’hui, l’idée que le masculin est celui qui agit et que le féminin est celui qui pense est dépassée et peut même être considérée comme sexiste, là où l’intention de départ était absolument inverse.
L'idée principale est de trouver en nous une part active et une part réflective est un des buts que nous sommes nombreux à rechercher, mais les appeler énergie masculine et féminine peut poser problème pour certain. Bien que le concept soit plus important que la forme.
En revanche, le but n’est pas de donner une liste de ce qu’un homme ou une femme devrait être selon son genre ou son sexe, car cela reviendrait à remplacer une injonction par une autre.
En réalité, il appartient à chacun de trouver son soi intérieur,
qui il est réellement sous ce conditionnement.
Les éléments étant définis comme appartenant au masculin sacré ou au féminin sacré peuvent ainsi être utilisés comme des premières pistes réflectives à une démarche de déconstruction ou de développement personnel. Que vous soyez un homme ou une femme, les valeurs positives pour vous et votre entourage ne peuvent être que bénéfiques. De la même façon, sortir de normes imposées (sur le physique par exemple) et se concentrer sur ce que l’on souhaite plutôt que sur le regard des autres est un bon début à l’épanouissement personnel.
Il semble important de rappeler que se reconnecter entièrement à son soi intérieur ou son masculin sacré n’est pas le plus important ! Le cheminement pour y arriver l’est bien plus, et nul besoin d’être parfait à ce niveau là pour en ressentir du bien-être et améliorer son impact sur le monde.