En médecine alternative, ou complémentaire, l’effet rebond fait souvent parler de lui !
Vous sortez d'une séance de kinésiologie apaisé et plus léger puis le soir ou le lendemain, tel des boomerangs, les symptômes pour lesquels vous avez consulté refont surface de façon excessives, et parfois perdurer pendant quelques jours. Ce phénomène est décrit dans toutes les approches faisant appel au principe d’autorégulation du corps. Ainsi, il existe dans le cadre de pratiques naturelles et manuelles, tel que l’ostéopathie, l’hypnose, la réflexologie plantaire, l’acupuncture et la kinésiologie, se que l'on appel:
l'effet rebond nommé également phase épileptoïde.
Pas de panique !
La première fois, ce phénomène peut semblé déroutant. Lorsque l'on prend la décision d'avoir un accompagnement, on espèrent un soulagement des symptômes et un résultat rapide. Voir immédiat pour certain. On ne consulte pas en s'attendant à une période de "moins bien", n'y à l'apparition de nouveaux symptômes ou de sensations désagréables. Bien que cela soit très inconfortable, c’est tout à fait normal. Et au-delà d’être normal, c’est de bonne augure. Il s'agit d'une mécanique complexe mise en route dans votre corps. La séance de kinésiologie ne les a pas provoqués, mais les a plutôt révélé.
Bien que cela semble problématique sur le moment, c'est le signe que le travail chemine à travers les différentes dimensions qui nous compose. L'effet rebond est un phénomène qui n'est pas rare mais pas systématique qui peut durer plusieurs jours. Il est d’autant plus possible, si la problématique travaillée est profonde et ancrée. En général, ce type de réaction a lieu lors des premières séances et ne se reproduit que rarement après ou de façon moins intense. La première fois, le corps et l’esprit ne sont pas encore habitués à ce type d'approche et a ce qu’on travaille sur eux de la sorte.
Il est impossible de prévoir la forme de sa manifestation et sa survenue. Il est la réaction d’un corps, parfois d’une psyché, qui a besoin de s’exprimer et de se libérer. Il s'agit donc d'avantage d'un signe positif qui signale que votre corps réagit au soin et qu'il lui faut du temps pour s'ajuster, se réguler et se rééquilibrer. Toutefois, l'absence de l'effet rebond ne veut pas dire que la séance n’a pas été efficace.
Cependant, si vous avez ressenti cet effet rebond, sachez que:
Le sommeil et une bonne hydratation seront vos meilleurs alliés !
Il ne faut pas hésitez à en parler à votre praticien.
L'effet rebond est souvent caractérisé par une fatigue accrue. Mais, il ne se limite pas à ces manifestations. Le consultant peut avoir des difficultés de concentration, des rêves particuliers ou inhabituels, des troubles de l'humeur avec la manifestation des émotions cachées. Il est donc possible de ressentir ces symptômes :
• Une grande fatigue et un émotionnel à fleur de peau,
• Une aggravation passagère des gênes ou douleurs à l’origine du suivie,
• Un sentiment de confusion, de difficulté à se concentrer, rêverie,
• Un retour de souvenir de situations passées,
• Une perturbation du système digestif,
• Des maux de tête,
• Des contractures musculaires,
• Sommeil agité.
L'effet rebond dépendra de la disposition du consultants à traiter les nouvelles informations, de la problématique abordée et de son ancienneté. Cette phase est d’autant plus surprenante que la personne rentrée soulagée par la séance, se sentait mieux, d’où sa déception « ça n’a pas marché » ou « ça n’a servi à rien » ou le doute « que ma fait le praticien ? ».
Quand il s'agit d'une première manifestation de l'effet rebond, tout le monde peu se questionner !
Si vous avez l'habitude de consulter dans le "Bien-Être" sous la forme de moment de détente ou de décharge de trop pleins d'émotions (tel chez un psychologue), il s'agit ici d'un tout autre sous domaine de travail dans le bien être et la compréhension de soi, qui peut vous surprendre.
Le consultant, dans le cadre d’une séance de kinésiologie, va traversés plusieurs vagues. Il sortira de la séance éreinté mais apaisé. Une séance de kinésiologie peut, en effet, sembler épuisante. C’est un processus tout à fait normal après avoir travailler sur les connexions neuronales ou l'on touche à des stress émotionnels, on pointe du doigt des causes, on reprogramme des réactions réflexes et on module vos interprétations. Il s'agit d'une forte intégration, c’est à la fois fatiguant physiquement et émotionnellement. Toutefois, le consultant se sent bien, motivé par le changement et souvent avec des premières clés de compréhension, comme avec de nouvelles solutions alternatives à sa situation. C’est la première phase de l’effet rebond, l’apaisement.
Puis très vite, dans les 1-3 jours suivants, il y a une rechute. C'est le cœur de la phase de rebond, avant la mise en application des solutions dans son quotidien. Le consultant peut ressentir à nouveau des douleurs si c’était la raison de sa venue ou des émotions qui semblent s’intensifier pour être libérer. Il va se retrouver dans une phase de sensation de décentrage sans pouvoir l’expliquer, sans raison apparente. C’est à ce moment-là, qu’il aura tendance à être préoccuper et à ce questionner, si ce n'est de "mal-dire" sur son praticien, à n'en pas douter !
Mais, il s'agit bien là, d'un gage de l’efficacité du soin.
La troisième phase de l’effet rebond est, celle d'une modification de son potentiel de réaction dans son attitude au quotidien, une sensation d'avoir fait un pas dans l'expression de sa personne avec un plus grand calme intérieur, une diminution du stress, une meilleur stabilité émotionnelle, un meilleur ressenti physique voir la disparition de symptômes somatiques et un équilibre saint entre le corps, l'esprit et le métabolisme. Cette phase peut intervenir au bout de 10 jours à deux semaines. C'est là, que vous commencerez à ressentir les bienfaits plus subtils, permanents et efficaces de la kinésiologie ou autres pratiques holistiques.
Ces accompagnements, tel que la kinésiologie, préconisent ainsi d’attendre trois semaines entre deux consultations. Car 21 jours, est le temps nécessaire pour le renouvèlement des cellules, pour prendre une nouvelle habitude, modifier des reflexes et donc voir réellement les fruits de la séance. Il est important de ne pas hésiter à sollicité votre thérapeute en cas de préoccupation. Le fait d’en discuter va faire retomber les inquiétude et d'autre part, vous appréhenderez plus positivement cette étape.
Au moment du fameux rebond, il peut donc arriver tout un lot de questionnements chez la personne qui a consulté : « la kinésiologue m’a détraqué », « c’est pire qu’avant pourquoi ? », « Après la séance, j’ai ressenti des douleurs que je n’avais jamais eues ».
Certaines personnes, se sentant désemparées, cherchent dans l’urgence un autre thérapeute pour soulager la situation devenue catastrophique à leurs yeux selon son niveau d’angoisse face à ce phénomène. Cependant, en allant voir un autre praticien avant les trois semaines, le constat peut s’empirer car cela rajoute à nouveau un bouleversement physique, émotionnel et métabolique au corps.
Le soin doit respecter se que votre corps est capable d'assimiler.
Généralement, les accompagnements sont réalisé en fonction de ce que votre être est en mesure d'intégrer au moment ou vous consultez. Il est préférable d'éviter les surtraitements et donc de mesurer ses soins et ne pas sauter de thérapeute en thérapeute dans un laps de temps cours en pensant progresser plus vite. Le corps, le cerveau et votre métabolisme, doivent avoir le temps de s'approprier les réglages faits pendant la séance. Il est nécessaire de leurs laisser le temps de s'adapter et de sortir de la phase de rebond. Sinon, l’organisme peut se sentir perdu ou avoir besoin de plus de temps pour aller mieux. D'autre part, vous risquez de vous retrouver confronté aux mêmes problématiques et être décourager dans votre recherche de solution, comme de dépenser votre argent pour une séance redondante.
Laissez le temps au soin de prouver l'efficacité de la séance.
Une autre configuration peut se présenter, vous allez voir un autre praticien avant 3 semaines au moment même où vous entrerez dans la phase 3 de bien-être. Dans la méconnaissance de l'effet rebond, vous attribuerez cette phase positive à ce deuxième intervenant que vous verrez comme un sauveur, celui qui à trouver la solution miracle immédiate. Cependant, ce que le consultant ignore, est que d'une part, il n'y à pas de solution miracle immédiate puis d'autre part, le deuxième intervenant aura récolté les fruits du travail avec le premier praticien, qui aura probablement déjà travailler sur l'origine du disfonctionnement. Il faut savoir que tout changement qu'il soit positif ou négatif demande un temps d'adaptation et n'est pas chose facile, ou magique, s'en quoi mon métier n'aurait aucune raison d'être : celle d'accompagner face aux stress.
Comme, vous n'auriez pas de gratitude et la fierté envers vous même d'avoir eu le courage de sortir d'une situation bloquante par un choix qui vous respecte.
Vous voila avertie de ce phénomène ! N'hésitez donc pas à échanger.
La douleur physique ou morale n’est pas là pour nuire. Elle a une fonction et est un signal d’alarme qui oblige la personne à réagir, voire à chercher une aide extérieure. Elle peut être aigüe ou chronique, et plus ou moins expressive. A minima, elle subsiste en toile de fond comme une gène supportable au fil des ans.
Mais derrière cette douleur se dessine un système qui arrive aux limites de son adaptation. Le corps s’épuise à lutter contre un déséquilibre intérieur permanent.
Lorsque l’on lève l’obstacle – l’origine du déséquilibre – l’organisme se lancer dans un processus de transmutation. Celui-ci est consommateur d’énergie et nécessite du calme, du repos et une bonne hydratation. Comme toute blessure , une cicatrisation se fait par des étapes et de la tempérance.
Rester optimiste et accepter ces phases avec compréhension,
font partie de votre réussite ! Ce ne sont que des étapes.
Pendant le sommeil, le corps entre dans une phase neurologique parasympathique, c’est-à-dire qu’il s’est mis en mode de récupération. L’organisme est en branle-bas de combat. Les cellules comme les neurones s’activent pour intégrer un nouveau schéma plus juste pour soi. Comme de se défaire des anciennes croyances et perceptions qui pouvaient vous ralentir dans vos projets, comme votre bien être.
Si, l'effet rebond est un phénomène normal, il faut toutefois savoir le différencier des cas d'une prise en charge médicale. L'effet rebond n'est que transitoire et ne persiste pas dans le temps. Il s'attenue pour disparait aux maximum dans les 10 jours qui suive votre séance. Bien qu'il dure rarement aussi longtemps, soit après une moyenne de 1 à 3 jours suffisent à ce que l'effet rebond disparaisse.
En cas de doute , je vous invite à contacter votre thérapeute afin de faire un point comme de consulter votre médecin, afin d'être rassurer.
D'autre part, il est important de signaler vos antécédents médicaux lors de votre anamnèse avec votre Kinésiologue. Celle-ci peut être négliger par le consultant, qui oublie de parler d'une pathologie, n'y accordant pas forcement d'importance au moment de l'entretient car bégnine pour lui.
Il est intéressant de s’attarder sur le moindre signe que présente votre corps, aussi minime soit-il, parce qu’il trahit déjà qu’il se passe une chose dont l’organisme n’arrive pas à se libérer.
Une vraie relation d’équipe doit s’instaurer entre un consultant et son praticien dans une communication ouverte et franche, c'est la pierre angulaire de l'accompagnement.